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29/06/2016
Publications économiques

Afrique sub-saharienne : touchée mais pas coulée

Business men Africain

Faiblesse de la croissance mondiale caractérisée notamment par la perte de vitesse de la Chine, choc sur les prix des matières premières… L’Afrique sub-saharienne n’est pas épargnée dans la tourmente mondiale et cherche à tenir le cap de la croissance contre vents et marées. Les producteurs de matières premières sont les plus concernés. La capacité d’adaptation à ces chocs est cruciale pour que ces pays puissent poursuivre leur route, d’autant plus que les conditions de financement se sont nettement détériorées. Certains ont pris des décisions rapides, des ajustements ont pu être opérés via un
policy-mix plus restrictif, mais d’autres ont eu plus de difficultés à reconnaître l’insoutenabilité de leurs politiques économiques. Le Nigéria par exemple, après avoir vainement tenté de résister aux pressions baissières sur sa monnaie, a décidé d’adopter depuis le 20 juin un régime de change plus flexible.

Mais aujourd’hui cette terre d’avenir qu’est l’Afrique sub-saharienne a-t-elle toujours le vent en poupe ? Est-ce que ces chocs conjoncturels devraient continuer à entraver la trajectoire de ces économies et peuvent être de nature à leur ôter tout potentiel de croissance ? Ces vents défavorables devraient en effet persister à court terme, malgré la relative stabilisation du prix des matières premières constatée depuis le début de l’année. Bien que la trajectoire du « continent d’avenir » soit entravée, et sans nier l’existence de faiblesses (infrastructures, gouvernance, stabilité politique…), le paquebot Afrique sub-saharienne est loin d’avoir fait naufrage. Même les pays les plus fragilisés ces dernières années disposent d’atouts structurels. Ils pourraient avoir le vent en poupe à moyen terme, offrant ainsi des perspectives attrayantes pour les entreprises à la recherche d’opportunités, prêtes à larguer les amarres et tenter l’aventure.

En particulier le potentiel de consommation privée, qui s’inscrit sur fond de puissance démographique, apparaît très encourageant au Nigéria, en Angola, au Ghana et en Afrique du Sud. Il offre ainsi de réelles possibilités de navigation aux entreprises, notamment dans les secteurs du commerce de détail, et ce même si la diversification des produits et la montée en gamme pourraient être assez lentes. La multiplication des centres commerciaux, construits par des groupes africains mais aussi étrangers, témoigne d’ailleurs de la confiance des investisseurs. En outre, le secteur des Technologies de l’information et de la communication (TIC), en plein développement, ouvre des horizons prometteurs dans ces mêmes pays. Les réseaux de téléphonie se multiplient, les taux d’équipement en téléphone portable, en augmentation mais encore faibles, laissent entrevoir une forte marge de progression. Le marché africain des TIC est d’autant plus attrayant que de nombreux services sont offerts via les mobiles (financiers, commerciaux, agricoles….), offrant ainsi à des habitants de régions rurales l’opportunité d’avoir accès à nombre de services dont ils seront autrement privés. Une Afrique sub-saharienne touchée donc… mais pas coulée !

 

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  • Etude : Afrique Sub-saharienne : touchée mais pas coulée
  • Un cap sur la croissance difficile à tenir
  • La consommation des ménages : toutes voiles dehors ?

 

 

 

 

 

 

 

 

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Annie LORENZANA

RESPONSABLE MARKETING ET COMMUNICATION
Amérique du Nord
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